(SIWEL) — En Charente, des poutres de l’ancien petit pont Eiffel, sur la Dronne, ont été reconverties par l’artiste sculpteur, Rachid Khimoune ,en un gigantesque AZA symbolisant « L’Homme libre » ; le nom par lequel se définissent les descendants de l’une des plus vielle civilisation du bassin méditerranéen : celle des Amazighs. Des sculptures portant cette symbolique, chargée de liberté et d’identité, ne peuvent pas être érigées sur les terres des peuples amazighs, encore moins avec le concours et le soutiens des élus « locaux », même pas en Kabylie.
Pour preuve, cette sculpture « l’Homme libre » a été inaugurée samedi dernier au village français de Laprade, en présence du sculpteur, d’une cinquantaine d’habitants et d’élus locaux français…. Tout comme les rues et les allées Matoub Lounès sont inaugurées par des municipalités françaises à Paris, Aubervilliers, Saint-Martin-d’Hères, à Vaulx-en-Velin, Pierrefitte, Nancy, Argenteuil, Arcueil, Sarcelles, Dijon, Saint-Etienne…
Pareillement pour les rues et places Slimane Azem, inaugurées également en France, pendant qu’en Kabylie, la police algérienne traque les militants kabyles pour leur confisquer la plaque devant baptiser une place de Tizi-Ouzou au nom de Slimane Azem. Cette même police, n’ayant pas réussi à mettre la main sur la plaque de Slimane Azem, c’est en catimini qu’elle est partie la faire retirer, dans la nuit du 20 avril 2015.