ALGER (SIWEL) — Nouria Benghabrit, la nouvelle ministre de l’Education nationale algérienne avait récemment déclaré à des journalistes d’El Watan, que «pour se positionner», «l’enseignement de la langue amazighe doit être obligatoire». Mal lui en prit car quelques jours plus tard, dans un cafouillage absurde qui reflète la schizophrénie de l’Etat algérien, la ministre algérienne de l’éducation a affirmé que l’enseignement de la langue berbère traverse des problèmes « liées à sa normalisation puisque la langue amazigh a un aspect facultatif» (sic) ! … Mais oui madame la ministre, justement ! Du coup, une autre question se pose : si le caractère « obligatoire» n’est pas la solution au caractère «facultatif», le «dispositif de normalisation» lié à la «triple graphie» ne trouverait-il pas, par le plus pur des hasards, sa solution dans la graphie arabe ?