La CR-Ouest du MAK soutient le président Ferhat Mehenni
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
MAK-ANAVAD
COORDINATION RÉGIONALE DE L’OUEST

Suite à l’allocution en direct diffusée lundi 11 juin 2018 par la chaîne souverainiste kabyle TaqVaylit.TV et qui avait pour sujet le projet du corps kabyle de protection et de sécurité et ses modalités de mise en place.

Le pouvoir colonial a lâché sa meute de nouveaux harkis, ces kabyles amnésiques pour mieux assurer notre aliénation culturelle, économique et intellectuelle.

Nous sommes nombreux à avoir compris que le germe insidieux de l’ignominie et de la corruption à infiltrer jusque notre forteresse.

Rampants et défaisants, ces « honorables » traitres s’évertuent encore à chercher à déstructurer notre société, à en affaiblir ses convictions, nous refusant l’indépendance et à la création d’une nation, nous préférant pour cela les quelques dinars offerts par un régime colonial. Régime corrupteur qui les lancent aujourd’hui dans une chasse à l’homme, qui par une insulte, qui par une débauche de colonne ou par des calomnies sur les réseaux sociaux à visage couvert, s’attaque à un homme sage de la trempe de Ferhat Mehenni.

Ces traitres à la cause millénaire, qui se refusent à retrouver la voie de la raison, pour un avenir ou dans lequel ils œuvreront pour le bien de nos concitoyens et celui de notre démocratie.

En ce qui concerne cette masse d’égarés, même si c’est une certitude que chaque génération apporte avec elle son lot de traitre en tout genre. De ces derniers qui comparent aujourd’hui le discours de Mas Aselway pour un message de va-en-guerre. Nous savons que de tous les temps, ce sont les mêmes qui de celui de Jugurtha à celui de Si Rabah ont donnés leurs frères, ce sont bien les mêmes encore qui ont donnés du Fellaga à nos honorables guerriers. Mais au nom de nos mères et au nom de notre pays meurtrie, qui voient lynché, torturé et mourir ses enfants assassiner par des vendus, acheté avec quelques véhicule ou locaux commerciaux, qu’ils ne se trompent pas « le sang versé ne sèche jamais ».

Il nous est pas supportable que de ne pas apporter de réponse à ces collaborateurs de l’ennemie, qui comme le vers cherchent à pourrir le fruit, de notre culture, de nos traditions ainsi que de notre grande et belle histoire pour des siècles et des siècles. Après concertation, la coordination Ouest du MAK-Anavad apporte sa réponse, mais également son soutient inaltérable dans le temps au président Mas Farhat Mehenni pour réussir à élever les consciences, à développer les sentiments d’un peuple conscient de son environnement et des besoins de sa communauté:

Car au nom des hommes de bien qui sont réduits au silence, pour ne pas subir les dures lois de ces nouveaux Caïds de la « république Algérienne ». Car aujourd’hui, comme naguère, ils usent encore des mêmes perfidies, puisque tel la cinquième colonne, ils se disent animer « uniquement par l’amour du pays»,

Ces aveugles et ces sourds aux plaintes de nos concitoyens, ne sont pas et peuvent pas ce prétendre être des membres de notre communauté. Ils en usurpent le mérite et nous mènent droit à un précipice que l’on appel assimilation pure et simple. En un seul mot ils n’ont en partage aucune de nos valeurs.

Mas Aselway, n’est ni un messie ni un prophète. Sa seule ambition est à une double aspiration : premièrement, promouvoir notre indépendance, en langage simple, celui de l’évidence et de la clarté; deuxièmement, parvenir à exprimer aussi, de la même manière, la parole du « Grand peuple », ceux qui appartiennent à cette terre ancestrale et dire, les raisons que nous avons de nous révolter.

Le cœur des lâches ne s’est pas attendri. Ils piétinent la vérité des justes. De Jugurtha, de Fatma N’Soumer, du colonel Amirouche ou du colonel Mohand Oulhadj …Ils ont trahi le combat! Ils cherchent à transformer notre lutte en légendes. Ils cherchent à obscurci le message de Mas Ferhat. Le pouvoir, ces falsificateurs les ont arabisés, cependant que nous recevions leur message ainsi que celui du président du Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad), comme une libération. Alors, que nos yeux s’ouvrent à la lutte de notre peuple!

Il faut proclamer qu’il ne peut y avoir de salut pour notre peuple que si nous tournons radicalement le dos à ce modèle que les charlatans ont essayé de nous vendre un millénaire durant. Il ne saurait y avoir pour nous de salut en dehors de ce refus-là. Pas de développement en dehors de cette rupture. Que nous refusons de nous y insérer ou justifier cette gigantesque escroquerie de l’Histoire. Encore moins accepter d’être « l’arrière monde Bedoui-slamiste repu ». Mais affirmer la conscience d’appartenir à un ensemble extra national et admettre, en tant que peuple, et avec la densité de nos convictions, qu’une solidarité spéciale nous unit dans un même combat contre les falsificateurs.

Du reste, ces nouveaux faiseurs d’opinion, tous ces nouveaux « maîtres-à-penser » sortant de leurs sommeils, réveillés par la montée vertigineuse de millions d’hommes et de femmes pour une terre, effrayés par la menace que fait peser sur leur digestion cette multitude traquée par l’unique vérité « Anavaḍ Aqvayli» , commencent à remodeler leurs discours et, dans une quête anxieuse, recherchent une fois de plus en nos lieux et place, des concepts-miracles, de nouvelles formes de domination pour nos villes et nos villages. Il suffit pour s’en convaincre de voir les nombreux actes.
De ce fait, ils oublient que notre vraie culture postule à être libre mais ils nous refusent l’effort de démocratie qui nous anime. Ils se regorgent de vocables fétichisés par l’école Algérienne à l’ambition douteuse.

Il est nécessaire, car urgent que notre peuple apprenne qu’il n’y a pas d’écriture innocente. En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons laisser aux seuls traitres, ennemis d’hier et d’aujourd’hui, le monopole de la parole. Il le faut, car il est déjà tard, que nos citoyens, ces hommes et ces femmes de nos villes et de nos villages, reviennent à eux-mêmes, c’est-à-dire au combat dont nous avons hérité pour comprendre non seulement que la bataille pour un pays au service de notre communauté n’est pas vain, mais qu’ils sont crédibles, qu’en intervenant réellement, c’est-à-dire, en donnant de notre peuples une image fidèle. Une image qui leur permette de réaliser des changements profonds de la situation intellectuelle, susceptibles de nous arracher à la domination et à l’exploitation qui livrent notre pays, notre culture et nos traditions à la seule perspective de l’aliénation mentale.

– Nous parlons au nom de ces millions d’hommes et de femmes de Kabylie parce qu’ils sont kabyles et qu’ils sont de notre culture, ils bénéficient d’un statut à peine supérieur à celui d’invité sur nos terres ancestrales.

– Nous nous exclamons au nom de nos enfants dont l’éducation nationale, ce système conjoncturellement désaxé, les réduits à ne percevoir de notre histoire que le pâle reflet prêcher par ces lâches.

– Nous dirons à quel point s’est élargi le fossé entre les harkis et ceux qui « n’aspirent qu’à vivre et conserver à leur dignité ». Mais nul n’imaginera à quel point  » Nous n’aurons de paix que lorsque nous vivrons avec nous-mêmes ».

Mon pays la Kabylie est un concentré de tous les malheurs de notre peuple, une synthèse douloureuse de toutes les souffrances que nous afflige le pacte des lâches, mais aussi et surtout des espérances de nos luttes.

C’est pourquoi nous vibrons naturellement au nom de nos ancêtres qui de leurs tombes scrutent avec anxiété les horizons accaparée par ces marchands de sommeil. Nos pensées vont à tous ceux qui sont mal traités, prisonniers ou touchés par la destruction de notre culture, de notre patrimoine matériel et immatériels.

Enfin, notre idée d’évolution s’inspire aussi de toutes les expériences depuis notre premier souffle. Nous sommes les héritiers de Massinissa, de Jugurtha, de tous les temps et de toutes les luttes. Nous sommes à l’écoute des grands bouleversements qui ont transformé notre monde.
Nous tirons des leçons des guerres de nos pères, les leçons des victoires contre les dominations coloniales et les conséquences de ces victoires. Nous affirmons qu’il n’y aura plus de kabyle amnésique !

Vive Mas Aselway Ferhat Mehenni,
Vive l’Anavaḍ,
Vive le MAK
Vive Notre Kabylie, libre et indépendante !

Fait à Tizi-Wezzu, Kabylie, le 13 juin 2018

P/ Coordination régionale Ouest du MAK

SIWEL 131945 JUN 18