ADEKAR (SIWEL) — Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie a convié une soixantaine de personnalités kabyles, entre acteurs politiques et du monde associatif dont les deux partis du FFS et du RCD à la première Convention kabyle dans l’histoire qui se déroulera les 1er et 2 avril dans la région d’Adekar, à 50 Km du chef-lieu de Béjaïa.

 

Convention nationale kabyle les 1 et 2 avril : l'avenir de la Kabylie en discussion
Les responsables de ce mouvement veulent engager un débat sur l’avenir de la Kabylie et les voies à adopter dans le cadre de la construction d’un Etat régional en Algérie. « La Convention nationale kabyle (CNK) aura à rendre compte de ce nouveau départ qui sera un jalon essentiel du destin et du proche avenir de la nation kabyle », souligne le MAK, un mouvement créé en pleine révolte du printemps noir en 2001 par Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) installé à Paris le 1er juin 2010.

Parmi les invités, des sources avancent les noms d’intellectuels comme Younes Adli ou de politiciens à l’instar de l’ancien responsable du FFS Saïd Khelil. « Nous avons adressé des invitations aux exécutifs de deux partis kabyles, le FFS et le RCD, mais nous n’avons pas obtenu jusqu’à cette heure de réponse quant à leur participation ou pas », a affirmé à Siwel le président du MAK par intérim Mohand Larbi Tayeb.

Cette convention n’est pas destinée selon lui exclusivement à ceux qui sont favorables au projet d’autonomie régionale. « Nous avons invité de nombreux acteurs de la région. Qu’ils viennent nous présenter leurs arguments sur l’infaisabilité de l’option autonomiste. Pour nous, il s’agit aussi de discuter des voies et moyens pouvant permettre de raccourcir le chemin du MAK et de l’Anavad et trouver les meilleures options possibles en vue d’accélérer le processus d’établissement d’un Etat régional kabyle en Algérie », a-t-il expliqué.

Pour le responsable du MAK, « l’avenir de la Kabylie se discute aujourd’hui où la méditerranée est entrain de brûler », en allusion aux événements qui secouent les pays d’Afrique du Nord. Une Kabylie, poursuit-il, qui « doit se donner l’opportunité pour s’affirmer et exiger la liberté pour son peuple ».

ysn
SIWEL 311205 MAR 11

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