COMBAT DE POPULISTES ET D’OPPORTUNISTES AUTOUR DE LA DÉPOUILLE DE MAÎTRE ALI YAHIA ABDENNOUR

KABYLIE (SIWEL) — ls sont deux, deux avatars que seule une fumisterie créée par la France appelée « Algérie » peut engendrer. Deux charognards qui se sont disputés becs et ongles autour du cercueil, celui de Maitre Abdennour Ali Yahia, dont ils ont retenu qu’il était le chantre des droits humains dans ce pays sous la botte d’une junte militaire arabo-islamiste qui ignore jusqu’au mot humain absent de son répertoire dès qu’il s’agit de reconnaître l’humanité d’une personne autre que leur personne.

L’un s’appelle Bouzid de son nom Lazhari, il est le président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) algérien, sans rire, oui ça existe et l’autre Tabou de son prénom Karim, un ancien secrétaire du FFS, ancien député avec un salaire mensuel à vie et qui défend le principe d’une « Algérie » nouvelle (sic) régie sous les principes intangibles arabo-islamistes qui lui vaut de fait la sympathie de toute la nébuleuse islamiste terroriste.

Ces deux vautours, Karim et Bouzid, quoiqu’ils partagent ensemble l’idéologie arabo-islamiste dans une « Algérie », terre arabe (sic), maghrébine (sic) rattachée au lointain orient arabo-islamiste matrice de tous les terrorismes islamistes qui ont ensanglanté le monde et l’ « Algérie » avec plus de 200 000 morts, en voyous patentés avaient des comptes à régler entre eux.

Président de la CNDH, Lazhari joue le rôle du petit Goebbels, il est la voix de son maître qui a sa propre conception des Droits de l’Homme. Ainsi, ce docteur en droit, du haut de sa suffisance, soutient dans un entretien à une TV de la junte que dans le cas de l’emprisonnement du journaliste Drareni il n’y a pas d’atteinte à la liberté d’opinion et d’expression.

Sur la résolution du Parlement Européen, PE, portant sur les atteintes aux Droits Humains, Bouzid lui reproche sa méconnaissance de la réalité algérienne (sic) et la non prise en compte des réformes entreprises (sic) dans ce domaine par la junte militaire.

L’objet du casus belli avec Tabou a trait à la demande de report de son procès en appel programmé deux jours avant mais refusée malgré son malaise fait en pleine audience, un refus, que Lazhari, prenant la défense du tribunal, a justifié en se retranchant derrière l’avis des médecins qui ont indiqué que le procès pouvait continuer. Alors un malaise simulé ?

Dès que l’occasion s’est présentée, ici, autour de la dépouille de maître Abdennour Ali Yahia, la haine et le ressentiment de Tabou envers cet individu ont explosé à sa vue. Ils ne s’en sont pas gênés. Esclandre, slogans hirakistes, gestes violents, la dépouille du sage Ali Yahia même pas inhumée. Le lamentable cirque de la révolution du sourire.

Loin de jouer les badauds, une bagarre, somme toute normale, dans ce pays sans morale et sans éthique, délité et pourri jusqu’à la moelle, autour d’un sage en attente d’inhumation, sans respect envers la douleur de sa famille et de ses amis en plein recueillement.

Il y a lieu de relever dans cet incident sordide, la déclaration et la suite donnée par le président de la CNDH, ce fauteur de trouble venu faire de la récupération politique au même titre que ce Tabbou. Se montrer au bon moment, au bon endroit, fut-il un cimetière, lors de l’inhumation d’un défenseur des Droits Humains. Tout le monde est démocrate dans ce pays, aurait dit Fellag.

Relevé dans les torchons nauséabonds de ce pays, ce dit professeur Lazhari « considère que lorsque des comportements portent atteinte à (ses) droits et à (ses) libertés, il (se) doit recourir à la justice » donc il a esté en justice ce Tabou.

Avec célérité, sitôt dit, sitôt la justice saisie, sitôt la procédure enclenchée, et Tabbou en garde à vue avant même d’avoir lu ce qui lui est reproché quand pour les mêmes faits et certains plus graves chargés de racisme anti-Kabyle, de menaces chimiques contre la Kabylie, restent ignorés par ce même individu, Lazhari et par ce même procureur qui oublie de s’auto-saisir quand il s’agit des agressions contre les Kabyles et la Kabylie.

Relevons dans la foulée que ce Tabou est passé au travers des gouttes de ce même procureur lorsqu’il a accusé ce vendredi 23/04, la DRS, les services secrets, d’être la matrice qui a donné naissance au MAK pacifique et pire au macabre GIA, Groupe Islamique Armée, terroriste islamiste, insinuant incidemment que les services DRS sont en partie les responsables directs de la mort des plus de 200 000 morts algériens et Kabyles pendant les années 90. Comprenne qui voudra cette tolérance ou cette mansuétude. Rappelons que les criminels du GIA sont en liberté totale en Algérie.

Bouzid, ce larbin droit-de-l’hommiste, conseil sélectif et à géométrie variable, excelle bien dans la défense de ses droits mais absent dès qu’il s’agit des « déviations des engagements internationaux » (sic) de sa junte quant à ceux des torturés et des violés, fussent-ils des enfants, dans les geôles et les commissariats de la junte militaire, son employeur.

En bon conseil de la junte, il enfile même la robe d’avocat de la junte prise en plein torture, le Talkie Walkie à la main planté dans les fesses de l’enfant S.C ou d’autres suppliciés de la DRS « Ce sont des cas isolés, œuvre d’un policier, d’un gendarme… ce n’est en aucun cas une politique d’État(sic). Au contraire, il y a une volonté politique pour la protection des droits de l’Homme » dit-il en parlant de « dépassements » pour atténuer la charge quand il s’agit d’actes criminels.

Aussi paradoxal et schizophrénique que cela puisse paraître, le comportement de Bouzid le conseiller droit-de-l’hommiste et celui de Tabou, sont « normaux » en « Algérie » où le concept de normalité entendu à l’aune de la réalité algérienne, dans toutes ses dimensions, laisse perplexe tout un chacun.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 032155 MAI 21