PARIS (SIWEL) — Une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements représenteront leurs pays lors de la marche républicaine contre le terrorisme et pour les libertés prévue cet après-midi à Paris. L’Algérie, qui sera représentée par son chef de la diplomatie, continue de réprimer les marches et manifestations publiques pacifiques en Kabylie et inonde de ses terroristes le maquis kabyle

 

La participation du représentant de l’état algérien est pour le moins incongrue car ce dernier, pendant qu’il réprime dans le sang les marches et manifestations publiques en Kabylie, ses ministres ont le droit de marcher dans les rues de… Paris.

Le pouvoir algérien dont les islamistes écument le maquis et la montagne kabyles, qui raquettent, kidnappent les citoyens kabyles et égorgent les touristes dont le dernier est le français Hervé Gourdel et dont les forces de sécurité se défoulent comme des barbares sur des jeunes kabyles qui manifestent pacifiquement pour la reconnaissance de leur identité et pour le droit de la Kabylie à son autodétermination.

Le régime algérien arabo-islamiste empêche chaque année les Kabyles de fêter Yennayer, le nouvel an amazigh, comme il se prépare à réprimer les 2 marches prévues demain lundi 12 janvier à Tizi-Wezzu et à Vgayet en Kabylie à l’appel du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont le mot d’ordre est que les Kabyles manifestent leur attachement à leur ancestrale patrie, la KABYLIE, et que cessent les politiques d’arabisation et d’islamisation, sources de l’obscurantisme.

Ce même régime qui valide les fatwas des imams prédicateurs condamnant à mort tel auteur ou interdisant la bûche de Noël, qui massacre des Kabyles et des Mozabites… et qui, aujourd’hui, se permet d’être présent à une marche contre le terrorisme et pour les libertés, que Kateb Yacine a résume ainsi : "On nous tue, et on nous rend hommage", ne peut continuer ainsi à jouer sur les deux tableaux…

Aujourd’hui encore les responsables de toute tentative de rassemblement public finissent dans les commissariats ou les camions de Police. Seuls les ministres seraient ainsi autorisés à manifester et, de préférence, à l’étranger.

Le pouvoir raciste algérien antikabyle notoire a une dent depuis l’indépendance contre la Kabylie, terre de grands Hommes et l’un des berceaux de la démocratie, terre de tolérance et dont les institutions administratives et sociétales ont la laïcite dans leurs fondements.

Il en est de même pour l’autre "démocratie" bien connue du "monde arabe", l’Arabie Saoudite qui, bien sûr, a condamné l’attentat de Charlie Hebdo du 7 janvier, mais qui se permet le 9 janvier, de fouetter un blogueur pour « insulte à l’islam ».

Raef Badawi, 30 ans, l’animateur du site internet Liberal Saudi Network et lauréat 2014 du prix Reporters sans frontières (RSF), a été fouetté en public devant une foule de fidèles après la prière hebdomadaire près de la mosquée al-Jafali.

wbw
SIWEL 111208 JAN 15

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