POLITIQUE (SIWEL) — La juridiction espagnole se prépare à juger l’ancien président de la Catalogne, pour avoir organisé… En 2014, un référendum d’autodétermination, dont le résultat a été chiffré à plus de 80 % des voix exprimées en faveur de l’indépendance.

 

Cette consultation populaire avait prouvé que la majorité des Catalans, rejette le protectorat institutionnel de Madrid, sur une population évaluée à près de huit (08) millions d’habitants, répartis sur une superficie de 32 000 km².
Le procès, d’ordre politique, intervient trois années après : il est destiné, en premier lieu, à faire pression sur le nouveau président de la Catalogne et la réédition, en septembre prochain, d’un second référendum d’autodétermination.

Résumé, cet événement approche, par certains aspects, la réalité kabyle : dans les deux cas, un pouvoir jacobin, confrontation de valeurs différentes, déconstruction historique, dictature linguistique.
En Espagne, le Castillan s’impose dès le début du 18e siècle, comme langue unique, nationale et officielle, au détriment du Catalan, pratiquement interdit d’exercice à la même période.
Dans ce duel historique, et plus récent, les Catalans se sont pris au jeu espagnol, en négociant une existence autonomiste, inscrite dans les textes officiels de Madrid.

Autonomie, oui. Indépendance, non, menacent les responsables espagnols.
Ainsi, les écrits institutionnels voudraient s’opposer à la volonté d’indépendance exprimée par une majorité de Catalans.

L’évolution de cette situation montre, à l’évidence, que le peuple catalan, dans le cadre d’un processus d’évolution historique à fait de la Catalogne d’aujourd’hui, une référence économique, culturelle, politique, différente du reste de son voisin espagnol : il fait peut-être bon vivre, de nos jours à Barcelone, capitale de la Catalogne, qu’ailleurs !

Cette image alimente progressivement, depuis quelques années, les convictions catalanes, pour vivre en liberté dans un territoire aspirant à son indépendance, accompagnée d’un drapeau et d’une langue.

La Kabylie dispose des mêmes atouts, à l’exception d’un voisin (Algérie ) qui utilise plus la violence que le débat.
Le pouvoir algérois avance ses acquis arabo-islamistes pour falsifier une Histoire Kabyle (et Amazigh) ancienne, et détruire la langue, les traditions du peuple kabyle, dont les enfants ont démontré, récemment, leur détermination et leur engagement, dans la diaspora et en Kabylie, aux côtés de la révolution identitaire initiée par Ferhat Mehenni : une démarche qui vise à promouvoir la Kabylie et son peuple, et qui va agir comme un tremblement de terre, appelé à secouer toute l’Afrique du Nord.

Mas Atcheba

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SIWEL 072356 FEV 17

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