NAYPYDAW (SIWEL) — Le pouvoir birman choisi l’ouverture et le dialogue avec l’opposition, mais aussi avec les groupes armés des minorités ethniques, qui depuis l’indépendance de la Birmanie, se battent pour plus d’autonomie.

 

Des représentants des Kachins, des Karens et des Shans ont rencontré samedi 19 novembre, Aung Min, un ministre du gouvernement central birman, a indiqué le colonel James Lum Dau, de l’Organisation pour l’indépendance du Kachin (KIO). Les combats sont intenses ces derniers mois avec plusieurs minorités, dans le nord et l’est du pays. Ces combats « sont très graves » dans l’Etat kachin, a souligné le colonel Lum Dau.

Depuis l’indépendance en 1948, de nombreux groupes minoritaires, qui représentent 1/3 des 50 millions d’habitants de la Birmanie, n’ont jamais accepté de pacifier leurs rapports avec le pouvoir birman. Une guerre civile oppose la capitale à certains de ces groupes, qui réclament plus de droits et d’autonomie.

Dans le milieu des résistants au pouvoir central, les discussions sont accueillies avec enthousiasme dit-on, "un bon signe" pour l’avancement des droits de l’homme à l’encontre des minorités ethniques.

cc
SIWEL 221232 NOV 11

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