PARIS (SIWEL) — Axel Poniatowski, le président (UMP) de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française a évoqué dimanche 23 janvier 2011, lors de l’émission « Internationales TV5 Monde-RFI-Le Monde » « une partition de la Côte d’Ivoire ».

 

Axel Poniatowski évoque la partition de la Côte d'Ivoire
« La situation étant complètement bloquée », a-t-il expliqué, c’est « une perspective qu’il ne faille plus écarter » dès lors que « toute cohabitation entre MM. Gbagbo et Ouattara et par conséquent entre les régions qu’ils représentent » serait « impossible ».

La déclaration intégrale :
« Je crois qu’il est très important aujourd’hui que Mr Gbagbo et Mr Ouattara s’assoient ensemble et commencent à discuter. Est-ce qu’il y a une volonté de vivre ensemble ou pas ? Ou bien, est-ce toute cohabitation entre les deux, et par conséquent entre les régions qu’ils représentent, est impossible. Et auquel cas, est-ce qu’il faut commencer à imaginer une partition du pays ? Je pense, que là aussi, le sujet mérite d’être posé. »

Ces déclarations du secrétaire général adjoint de l’UMP, maire de L’Isle-Adam et député du Val-d’Oise suscitent des réactions courroucées dans les deux camps en Côte d’Ivoire.

Pour l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris, Ali Coulibaly, nommé à ce poste, par Alassane Ouattara rejette toute idée de partition de la Côte d’Ivoire : « C’est affligeant ce que j’ai entendu de la bouche de ce monsieur Poniatowski. C’est une mauvaise solution que de parler de la partition de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est une et indivisible. »

Dans le camp de Laurent Gbagbo, le refus de la partition est tout aussi affirmé.
C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Gbagbo, Alcide Djédjé à RFI : « Je pense qu’il y a beaucoup de situations dans le monde où la rébellion occupe une partie du territoire et on ne parle jamais de partition. »

wbw
SIWEL 262003 JAN 11

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