AT YANNI (SIWEL) – Au lendemain de la réussite de la levée du drapeau Kabyle à AT YANNI, l’Etat colonial algérien réajuste toute sa politique pour contrecarrer l’avancée du MAK et emploie les grands moyens pour souiller la terre Kabyle, dans le but de détourner l’opinion nationale Kabyle des grands exploits du MAK ( Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie) qui se concrétisent au quotidien grâce notamment au travail gigantesque qu’il a réalisé sur le terrain.

 

L’Etat colonial algérien emploie les grands moyens pour contrecarrer l’avancée remarquable du MAK en Kabylie, une avancée qui affole au plus haut point cette entreprise coloniale rejetée par la majorité des Kabyles, grâce au travail monumental mené sur le terrain au quotidien par le MAK avec à sa tête son Président "le sage" Mr AIT CHEBBIB, et ceci malgré les intimidations, les menaces, les campagnes de dénigrement et les interpellations quasi systématiques auxquelles les militants et la direction du MAK doivent faire face .

Côté Kabyle, le divorce est consommé. L’Etat colonial algérien n’a jamais été autant rejeté par la Kabylie que ces deux dernières années ; les marches du 20 avril passé organisées un peu partout en Kabylie et dans sa diaspora qui ont vu l’affluence de centaines de milliers de Kabyles, tout âge confondus, étaient une réponse claire pour clamer haut et fort : "nous voulons une Kabylie libre et souveraine, nous voulons reprendre désormais notre destinée entre nos mains" .

le peuple Kabyle amoureux de son territoire, admirateur sincère de l’honneur et de la liberté, instinctivement démocrate ne peut compromettre son avenir en succombant facilement aux dessins machiavéliques d’un état colonial agonisant, qui est prêt à prendre tous les risques pourvu qu’il survive à sa fin pressante.

La visite du Premier ministre algérien, aujourd’hui à AT YANNI, reflète l’ état d’effroi de l’entreprise coloniale face à la prolifération des idées indépendantistes qui ne cessent de gagner les cœurs et les esprits des Kabyles, c’est le signe avant-coureur d’un effondrement prochain de cette construction coloniale qui s’appelle " algérie", elle même érigée en une entreprise coloniale qui ne pourra survivre que si la Kabyle meurt.

La mobilisation anormale de l’armée, la gendarmerie, la police et autres services de sécurité algériens implantés un peu partout dans le Pays Kabyle pour imposer la visite d’un premier ministre du sinistre état voisin, est une preuve de plus des réelles raisons de redéploiement des institutions militaires algériennes ces derniers temps ; contrairement à ce qu’ils veulent faire croire, à savoir combattre " le terrorisme islamiste", leurs véritables motifs sont d’assurer les visites des officiels algériens en Kabylie, et surtout pour dissuader la Kabylie contre toute forme de rébellion pour défendre ses intérêts, son peuple, son intégrité territoriale et son désir de souveraineté.

La visite du premier ministre algérien, ressemble à bien des égards à celle du Général De Gaulle en 1959 :

– le premier ministre algérien, à choisi de rendre visite au village du Père spirituel de la renaissance Kabyle et Amazigh feu Mouloud MAMMERI, lui même frappé d’interdit de son vivant par l’état colonial algérien, calomnié invectivé et assassiné.

– le Général De Gaulle, avait choisi de visiter TIZI HIBEL le village du fils de la dignité Kabyle, Mouloud FERAOUN, la voix du peuple Kabyle, assassiné par le colonialisme français.

Deux symboles outragés , deux colonialismes à l’oeuvre mais une seule fin à toute ces manœuvres : le triomphe de la Kabylie et la libération de son peuple.

AT YANNI restera le cœur battant du mont Feratus n’en déplaise au colonialisme algérien et à ses relais dans la région natale de L ‘AMUSNAW, lui qui disait à juste titre : « quelque soit le point de la course ou le terme m’atteindra, je partirai avec la certitude chevillée que, quelques soient les obstacles que l’histoire lui apportera, c’est dans le sens de sa libération que mon peuple ira. L’ignorance, les préjugés, l’inculture peuvent un instant entraver ce libre mouvement, mais il est sûr que le jour inévitablement viendra où l’on distinguera la vérité de ses faux semblants. Tout le reste n’est que littérature ».

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SIWEL 30 0035 MAI 16

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