AZAWAD (SIWEL) — L’association des réfugiés et victimes de la répression de l’Azawad lance un appel urgent afin d’éviter le pire aux populations qui sont coupées des point d’eau, ce qui peut aboutir rapidement à une déshydrations rapide des enfants et des personnes âgées.L’association appelle également les organisations des droits de l’homme à « aider »aider à localiser les personnes civiles innocentes arrêtées afin d’éviter le pire et surtout de suivre les agissements des milices et patrouilles militaire qui continuent à semer la terreur dans le Gourma. Depuis le début de l’opération Serval, on dénombre 1.585 victimes identifiées d’exactions dont 295 personnes tuées et 123 enlevées ainsi que 1.170 personnes ont vu leurs boutiques, domiciles et biens pillés, 1387 têtes de bétail enlevées, plus de 575 millions de FCFA volés, 50 tonnes de céréales pillés ou détruits, 27 puits empoisonnés. Les viols et les actes de torturesne sont même plus comptabilisés.

 

ARVRA : APPEL URGENT de l'association des réfugiés et victimes de la répression de l'Azawad
Situation au 28 mars 2013

L’association des réfugiés et victimes de la répression de l’Azawad (AVRVRA) a dressé un bilan au 28 mars 2013 dans lequel elle fait de 1.585 victimes identifiées d’exactions dont 295 personnes tuées et 123 enlevées. L’ARVRA indique par ailleurs que 1.170 personnes ont vu leurs boutiques, domiciles et biens pillés,1387 têtes de bétail enlevées, plus de 575 millions de FCFA volés, 50 tonnes de céréales pillés ou détruits, 27 puits empoisonnés.

Ces exactions et pillages ont eu lieu à Seribala, Diabaly, Sévaré, Konna, Hombori, Gossi, dans les régions de Tombouctou, Gao, Mopti. Les auteurs des exactions ont été identifiés comme faisant partie de «patrouilles venant de Sévaré, Konna, Gossi, Tombouctou, Léré et Gao, et des milices supplétives ainsi que des foules de personnes de ces villes et sites». «La plus grande majorité des victimes sont des Touaregs (au moins 207) dont Bellahs (6), suivis par les Maures (au moins 69) et aussi des Peulhs (au moins 9) et Sonrhaïs (au moins 2)», indique l’ARVRA.

L’association précise par ailleurs que ce décompte macabre n’a rien d’exhaustif. Les informations rapportées par l’ARVRA sont corroborées par des témoignages recueillis par Human Rights Watch sur des tortures infligées par des soldats maliens à sept Touaregs. «Coups de poing et de pied, brûlures et injections intraveineuses de substances corrosives… Les sept hommes ont vécu un véritable calvaire», selon HRW, qui les a rencontrés.

Situation 31-1 avril 2013

APPEL URGENT à la communauté internationale, aux organisations des droits de l’Homme

Les faits se passent le 31 mars dans l’après-midi aux abords et près de la mare de Banzena (Inadjatafen, Gourma Rharous, Tombouctou) La patrouille malienne a passé la nuit dans les environs.

Source de l’ARVRA : les membres d’une des fractions dont des jeunes partis puisés l’eau à la mare de Banzena pour leurs campements qui ont été appréhendés par cette même patrouille.

Les proches de ces jeunes déclarent aussi des dizaines d’autres personnes dont Soufi Ag Mohame Acherif, qui ont été arrêtées ligotées par cette même patrouille, pour certaines d’entre elles, personne des leurs ne sait plus ce qu’elles sont devenues. Les éléments de la patrouille sont attirés par le bétail qu’ils mettent de coté, on ne sait pas dans quelle intention.

Ces mêmes sources précises que la patrouille prévoit de continuer sur Inadjatafen, Edjerer, Inkhamanen, etc…

URGENCE :
1. les populations sont coupées de la marre cela peut aboutir à manque d’eau pour les populations : une déshydrations rapide des enfants et des personnes âgées.

2. Les organisations des droits de l’homme sont interpellées pour aider à localiser ces personnes civiles innocentes arrêtées afin d’éviter le pire et surtout de suivre les agissements de cette milice dite patrouille militaire qui continue à semer la terreur dans le Gourma.

SIWEL 021545 AVR 13

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