RYAD (SIWEL)— Un des fondateurs d’une organisation de défense des droits de l’Homme a été traduit en justice pour avoir « dénoncer une campagne de répression des autorités », a informé, ce matin, un groupe d’avocats saoudiens.

 

M. Qahtani, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a précisé que son procès s’était ouvert lundi à Ryad et qu’il avait notamment été accusé de « semer la sédition », de « se rebeller contre l’autorité » du roi, et de considérer que le pouvoir instrumentalise la religion.

Le militant, âgé de 46 ans, un des fondateurs de l’Association saoudienne pour les droits civiques et politiques (ACPRA), demeure en liberté en attendant la prochaine audience de son procès, le 1er septembre.

D’autres membres de ce groupe ont également été traduits en justice, dont Abdallah al-Hamed et Abdel Karim al-Khodr, a indiqué un communiqué de l’organisation.

Selon des informations, 30.000 personnes seraient actuellement détenues dans le royaume pour des raisons politiques.

aai
SIWEL 19 1311 JUIN12

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