ALGER (SIWEL) — L’inqualifiable rencontre que des « démocrates algériens », dont le RCD qui en est la caution principale, ont osé appeler « Conférence pour les libertés et la transition démocratique », s’est tenue à l’hôtel Mazafran et en a choqué plus d’un. La duplicité politique du RCD a beau être une affaire ancienne, le spectacle affligeant d’un tel déshonneur a soulevé bien des haut-le-cœur. Au cours de cette conférence, qualifié d’« historique », on y voit un spectacle des plus déshonorants : le « résistant » Said Sadi embrasser chaleureusement le terroriste coupeur de tête, Ali Djeddi. On y entend aussi le nouveau président du RCD, Mohcine Bellabes, s’exprimer dans un arabe châtié qui ferait pâlir de jalousie le plus radical des panarabistes.

 

La « Conférence pour les libertés et la transition démocratique », initiée par une coalition de cinq (5) partis dits démocratiques, mais composés en réalité de 4 islamistes et d’un pseudo laïc, a entamé ses travaux comme il fallait s’y attendre, dans la plus pure tradition arabo-islamiste. Le coup d’envoi de la conférence est donné à 14h30 avec, dans l’ordre: la récitation de versets coraniques suivis de l’hymne national algérien… le RCd a changé de registre. Il est loin le temps où le RCD faisait vibrer l’assistance avec Tizi-Bwassa…

Les allocutions se sont toutes déroulées dans la langue officielle de l’Algérie arabo-islamique. Il est loin le temps où Said Sadi répondait à Abbasi Madani « a k-id-messlayegh s teqvaylit ma tfehemdh ! » quand ce dernier lui faisait l’injonction de s’exprimer en arabe, dans la langue nationale « takalam bi llugha el watania ! ».

Quant à Mohcine Bellabes, le nouveau président du RCD probablement « élu » pour décharger un peu le douctour Sadi d’un excès de trahison au bout de 20 années de règne sans partage à la tête du RCD, il assume son rôle. Il prend le relai officiel de Said Sadi et assume, en son nom, le copinage politique avec les coupeurs de têtes et s’exprime avec force et conviction dans un arabe qui ferait pâlir de jalousie le plus radical des panarabistes…Voir ci-dessous la vidéo de son admirable allocution :

Au cours de cette conférence, entièrement en arabe, ni le FFS, ni le RCD n’ont estimé utile de soulever la question de Tamazight qu’ils brandissent en Kabylie à chaque échéance électorale. La Kabylie, le Mzab, le sort réservé aux amazighs par l’Etat raciste algérien a été passé sous silence… « Pas une priorité ! » selon M. MOKRI, le président du MSP (ancien Hamas de Mahfoud Nahnah), et non moins nouvel ami et allié du RCD M. La place de la religion et encore moins le statut de la femme, ne sont pas non plus des « priorités », les 200 000 victimes du terrorisme non plus d’ailleurs ! Toutes ces questions ont été soigneusement éludées dans cette rencontre pour « les libertés et la transition démocratique » qui n’avait pour seule ambition que la concrétisation de « la transition démocratique » avec comme toile de fond le retour du FIS, augurant ainsi une transition « démocratique » vers le totalitarisme arabo-islamique, version merveilleusement incarné par le FIS ! Voir ci-après le site du Front islamique du salut

http://www.fisdz.com/ http://www.fisdz.com/

Dans cette conférence de la honte et du déshonneur, Said Sadi, le RCD et son nouveau président Mohcine Bellabes se sont acoquinés avec trois criminels notoires : Ali Djeddi, Kamel Guemmazi et Abdelkader Boukhamkham, des coupeurs de têtes qui ont organisé et ordonné le massacre de 200 000 personnes.

Après s’être allié avec les islamistes, dit modérés, du non regretté Mahfoud Nahna, (MSP), et de Djaballah (le …), le RCD vient de passer au stade supérieur de ses alliances « démocratiques ». Pour garantir « les libertés et la transition démocratique », il s’allie maintenant avec les terroristes islamistes du FIS.

Le spectacle du Mazafran n’est qu’un remake de la salle Harcha, mais en pire… et c’est tout sourire qu’Ali Djeddi, le spécialiste des égorgements s’est exprimé à cette conférence en prenant le soin de bien préciser qu’il parlait au nom du FIS. Ce criminel terroriste a même transmis à l’assistance les salutations de ses chefs terroristes : Abassi Madani et Ali Belhadj !

Le RCD qui avait hurlé à la « haute trahison du FFS » lors de la rencontre de Saint-Egidio, en 1994, a finalement suivi la voie de son ainé, mais non sans avoir d’abord servi de caution démocratique d’abords aux généraux algériens, dit éradicateurs, puis au pouvoir criminel de Bouteflika dont Said Sadi avait dit qu’il était « son ami » et dont il avait intégré le gouvernement après avoir boycotté la « dernière fraude du siècle ».

Cette conférence est le point d’orgue des inqualifiables reniements du RCD. Ce parti, qui avait suscité tant d’espoir à sa création, a commencé à montrer son vrai visage quand il s’est mis à servir ouvertement d’appui et de caution démocratique au régime criminel de Bouteflika qui organisait l’amnistie des islamo-terroristes du FIS, pendant qu’il faisait assassiner la jeunesse kabyle en 2001.

Et maintenant que les criminels islamo-terroristes sont absous de leurs crimes et qu’ils ont passé le cap de la « réinsertion sociale », ils sont « remis en circulation » et c’est encore au RCD qu’incombe l’avilissante tache de servir à nouveau de caution démocratique pour la « réinsertion politique » des criminels du FIS.

Même si la chose ne surprend plus guère, voir le RCD, jadis laïc et démocrate, pratiquer ouvertement le « zzawadj el moutaa* », un coup avec les criminels du pouvoir algérien, un coup avec les égorgeurs du FIS, soulève tout de même quelques nausées…

Vu de Kabylie, l’unique et amer constat que l’on peut faire de ses innommables reniements , c’est qu’au final le RCD, comme le FFS avant lui, ne fait que servir de joker à l’arabo-islamise contre la Kabylie qui lutte depuis plus de 50 ans contre son anéantissement programmé et conjointement mis en œuvre par le pouvoir arabo-islamiste algérien et par ses monstrueuses créatures, les islamo-terroristes !

Après le pouvoir algérien et les islamistes dit « modérés », le RCD offre maintenant ses service de « caution démocratique » aux terroristes du FIS …. quelle sera donc la prochaine étape ?

Qui aurait cru voir un jour Said Sadi en train d’embrasser le terroriste Ali Djeddi, un coupeur de têtes notoire, dont quelques-unes étaient celles de militants du RCD.

La scène, indescriptible est immortalisée par une photo justifiant l’usage du vocable « historique », car c’est là qu’il prend tout son sens.

Ali Djeddi est effectivement un des plus grands criminels du FIS qui menaçait publiquement « d’égorger ses opposants dans leur lit, devant leurs femmes »…comme on peut le constater dans la vidéo ci-dessous.

Les victimes du terrorisme barbare des nouveaux amis du RCD doivent se retourner dans leur tombes et encore une fois, c’est bien Muhend Arab Bessaoud qui avait raison " HEUREUX les martyrs qui n’ont rien vu !!! "

zp,
SIWEL 131709 JUN 14

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