Après le drapeau kabyle et amazigh, la robe kabyle emblème de l’honneur et de la dignité ancestrale, menacée par le système algérien
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE

MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

MAK-ANAVAD

 

 

PARIS (SIWEL) _ Visiblement, même la robe kabyle est un drapeau rival du drapeau algérien. Après avoir arrêté et mis sous dépôt des porteurs d’un emblème amazigh ou kabyle dont un médecin néphrologue à Bordj Bou Arreridj, c’est une jeune femme qui a été arrêtée à Alger pour avoir porté sa robe de tous les jours, la robe kabyle.
Où va se nicher le racisme et la haine du Kabyle chez Gaid Salah et ses criminels policiers ?

Au-delà de la vanité de l’acte sur la détermination des femmes et des hommes kabyles à rester fidèles à leur identité et leur culture, il y a lieu de se demander de quelle nature sera la prochaine agression du regime colonialiste algerien contre le peuple kabyle.

Avec cette globalisation de la répression contre tous les symboles de la Kabylie ( drapeaux amazigh et kabyle, les clubs sportifs, JSK, MOB et JSMB, les cafes litteraires, la robe kabyle…), il est à craindre que dans quelques jours on interdira de parler kabyle dans la rue.

Devant cet état de fait, le président de l’Anavad tire la sonnette d’alarme et invite les partis à composante kabyle et les élites kabyles (universitaires, avocats, médecins et fonctionnaires…) à reconsidérer leurs visions sur l’avenir du peuple kabyle et à en débattre avec le MAK et l’Anavad.
La répression va toucher tous les Kabyles, sans distinction de statut.

En attendant les retrouvailles de la grande famille militante de la Kabylie, le président de l’Anavad condamne de toutes ses forces cette vague répressive antikabyle et exige la libération de toutes celles et tous ceux des Kabyles arrêtés pour leur identité et leurs opinions.
Solidaire avec toutes les victimes du racisme d’État et de son arbitraire, Mas Ferhat Mehenni exige également la libération de tous les détenus mozabites.

SIWEL 262123 JUIN 19