TIZI-OUZOU (SIWEL) — Dans une interview accordée au quotidien algérien El Watan dans son édition d’hier, Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (ex-UDR), révise la position de son parti nouvellement agréé vis-à-vis du projet « fédéraliste » qu’il s’était jusque là assigné.

 

Amara Benyounes : « nous n'avons rien à voir avec l'autonomie »
L’Union pour la démocratie et la République (UDR) est une formation politique fondée en 2003 à l’initiative d’Amara Benyounes, ancien cadre du RCD dont il était ministre de la santé puis des travaux publics dans le gouvernement algérien de 1999. L’un des objectifs de son parti resté longtemps sans agrément était « l’édification d’un État fédéral permettant de prendre en charge la diversité au sein de l’unité de la nation ».

Désormais, l’UDR se transforme en Mouvement populaire algérien (MPA). « Cette proposition mûrement réfléchie a une double motivation. Celle de tourner définitivement la page de près de huit années de démêlés avec l’administration qui a injustement refusé l’agrément à l’UDR », explique Amara Benyounes en marge du congrès de sont parti tenu les 17 et 18 février.

Un agrément est accordé au MPA et le parti participera aux élections législatives prévues le 10 mai prochain.

Questionné par El Watan sur le « système de régions » qu’il propose dans son nouveau programme et s’il ne « chassait » pas sur le terrain du MAK qui prône l’autonomie de la Kabylie, il déclare : « Nous n’avons rien à voir avec cette histoire d’autonomie. Je ne chasse pas sur le terrain du MAK parce que, déjà, le MAK n’existe pas et ne se présente pas aux élections. »

uz/bbi
SIWEL 221220 FEV 12

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