ALGER (SIWEL) — Lors de son prêche hebdomadaire dans la mosquée El-Wafa, à Kouba, l’ex-numéro deux du FIS, Ali Belhadj, s’en est pris à l’ancien membre du HCE, Ali Haroun, après la publication de son ouvrage intitulé : 1991, l’éclaircie, promotions des droits de l’homme et inquiétudes, relatant l’épisode de la destitution du président Chadli Bendjedid, au lendemain des élections de décembre 1991, et l’avènement de Mohammed Boudiaf.

 

Belhadj demande à ce que Ali Haroun et « les janviéristes », les généraux auteurs, selon ses termes, du coup d’Etat de janvier 1992, soient jugés pour tels, est-il noté dans le bulletin signé par le bureau d’information d’Ali Belhadj, rendu public aujourd’hui.

Pour lui, « l’aveu de Ali Haroun est une preuve suffisante » pour établir sa culpabilité et celle des autres membres du HCE.

Le HCE (Haut comité d’Etat) a été mis en place après l’assassinat de Mohamed Boudiaf qui a suivi l’interruption du processus électoral reporté au premier tour par les islamistes radicaux du Front islamique du salut (FIS).

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SIWEL 160145 AVR 11

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