Algérie : avec l’opération « Peur » sur le pays, le 5ème mandat de Bouteflika est sur les rails

ALGER (SIWEL) — Comme en 14. C’est reparti. Dorénavant ce sera encore comme avant. À chaque échéance présidentielle de cette république bananière, le pouvoir arabo-islamique ressort la « Grosse Bertha » de la menace terroriste islamiste.

Comprendre : La propagande pour la campagne électorale présidentielle 2019 est officiellement lancée.

Plusieurs évènements à travers plusieurs villes du Sud, El Oued, Ouargla, Biskra, … tendent à confirmer que le pouvoir colonial a mis en branle son « Opération peur sur le pays ».

Dans ces villes, les salafistes montent au créneau et se posent en moralistes. Sous des prétextes de problèmes économiques et sociaux réels, ces intégristes bénéficiaires de la fumeuse « concorde civile et reconciliation nationale » et très proches des milieux terroristes interdisent avec force, violence et menaces, les activités culturelles et artistiques. « Les Budgets des ces évènements culturels doivent être investis dans la résorption des problèmes socio-économiques » arguent-ils.

Tous ces dépassements se passent sous l’oeil impassible des autorités. Ce laxisme est le produit d’un dérapage social contrôlé où le pouvoir laisse la peur s’installer dans les populations pour apparaître ensuite comme le sauveur magnanime.

La technique est connue, le but n’est pas tant de rameuter à voter pour son candidat sortant, qui est déjà désigné et « ÉLU » pour un 5ème mandat (sic !) que de justifier son maintien illégitime au pouvoir.

Cette opération limitée dans le temps et qui sert juste à semer les éléments de langage de la propagande électorale du « président mort-vivant » intervient dans une « algérie » glissante et labile. Danger !!!

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