ALGÉRIE COLONIALE FACE AU TSUNAMI INDÉPENDANTISTE KABYLE. ET MAINTENANT !?

KABYLIE (SIWEL) —  Le Peuple Kabyle a assis sa République Kabyle en ce 20 avril 2021. Où qu’ils se trouvent, en Kabylie, en Europe ou aux USA et au Canada, les Kabyles dans une parfaite communion que seul le génie d’un Peuple conscient et fier de sa Civilisation permet, ont, avec Dignité, Honneur et Fierté clamé leur idéal de Liberté, la Libération et l’Indépendance de la Kabylie.

Des dizaines de milliers de Kabyles se sont rassemblés ou ont marché malgré les contingences sanitaires mondiales et répressives en Kabylie où la police de la junte a tenté d’empêcher les marches avant d’être balayée par la volonté inébranlable du Peuple Kabyle d’aller vers son destin, celui de proclamer son Droit à l’Autodétermination et à son Indépendance.

Scènes émouvantes en cette commémoration du « Printemps noir », celui de la haine, de la mort, de l’assassinat de nos enfants que seuls la haine et le racisme systémique algérien anti-Kabyle peut expliquer.

Tristesse et larmes contenus, visages fermés, en Kabylie, à Paris, aux USA et au Canada, les Kabyles, le bras levé, la paume de la main ouverte, ont prêté serment comme un seul Homme à la Kabylie, à son drapeau National, aux couleurs chatoyantes qui a rajouté de la beauté à ces belles journées de printemps prometteur de l’Indépendance prochaine.

Repris en chœur et entrecoupé de silences de cathédrale, le Serment de fidélité à la Kabylie et à son drapeau, avec ses pendants la Liberté, La3naya et le Serment Jma3 Liman fut un moment historique pour une journée historique.

Ad galleɣ s tmurt taqvaylit d uɣlan aqvayli

Ad galleɣ s idammen yuzzlen ɣef tlelli-nnsen

Ad galleɣ Jmaε Liman

Ar d nek, anida lliɣ, anida ddiɣ, ad qadreɣ anay aqvayli,

Ad t-ssaliɣ s yiseɣ, ur ttaǧaɣ yiwen ad t-isseɣli.

Commémorer ce vingtième « Printemps noir », être présent dans les rassemblements ou marches, en Kabylie, en Europe ou aux USA et au Canada, est une pensée forte aux jeunes martyrs pour inscrire leur mémoire dans l’éternité et aux blessés, à leur familles, un soutien moral et National Kabyles et un message clair et net à l’ « État » colonial algérien qu’il ne restera pas impuni et qu’il devra répondre devant l’Histoire et la communauté internationale des crimes qu’il a commis contre les Kabyles et la Kabylie comme le fut avant lui l’Allemagne Nazie.

L’affront mémoriel et juridique fait aux Kabyles où vingt ans après aucun des criminels, Bouteflika, Toufik qui ont donné l’ordre de massacrer nos jeunes et ceux qui ont fait exécuter cet ordre Benflis, Tounsi, Boustilla, Zerhouni, des noms qui ont rejoint la poubelle de l’Histoire dans la mémoire collective Kabyle, est à lui seul une des raisons entres autres (la décolonisation, le sabotage économique et le pillage des ressources naturelles de la Kabylie), qui fait qu’un fleuve de sang sépare désormais la Kabylie de cette « Algérie » coloniale génocidaire et primitive.

La décision de massacrer nos jeunes a été mûrement réfléchie. Elle obéit d’une part aux règlements de comptes, qui persistent jusqu’au jour d’aujourd’hui et d’autre part à celle de briser la conscience Kabyle, et le mot est faible, la fracasser dans son humanité et sa condition pour faire un exemple de punition aux Kabyles afin de les dissuader de revendiquer et de lutter pour leurs droits à l’avenir.

Des balles explosives, des blessés achevés, d’autres empêchés de rejoindre les hôpitaux, des corps de gamins déchiquetés dont les plus jeunes avaient à peine 13 ans, et dont la vue a fait perdre connaissance même à certains urgentistes et jeté dans l’effroi et la sidération les témoins.
Un comportement sauvage, monstrueux, haineux et raciste, un crime froid et calculé à l’image de ceux des Nazis contre les populations civiles, il ne manquait que les incendies de villages pour faire un Oradour-sur-Glane et ce contre des jeunes et une population pacifiques.

Cette vingtième commémoration du printemps noir, que la presse de la junte veut récupérer en tentant d’éluder la signification principale, celle de l’Indépendance de la Kabylie et de le diluer dans les marches des mardis des hirakistes, vient confirmer les refus de vote à l’élection présidentielle et au référendum sur la constitution et il est le prélude au refus des élections législatives en Kabylie.

Un ensemble de refus politiques, institutionnels et civilisationnels pour signifier à cette junte et son « État » algérien, qu’elle a fait sien, que la Kabylie rejette et dans la forme et dans le fond cette «Algérie » coloniale et que loin d’être minoritaires, l’idée et le projet indépendantiste sont portés par la majorité du peuple Kabyle et il faut être volontairement aveugle et de mauvaise foi politique pour nier cette réalité visible à travers tous les évènements politiques, sociaux, culturels et sportifs Kabyles qui n’ont qu’un seul objectif l’Indépendance de la Kabylie.


Cette vingtième commémoration du printemps noir en plus d’asseoir la RÉPUBLIQUE KABYLE, des milliers de Kabyles lui ont prêté Serment de fidélité, a été aussi l’occasion d’accentuer et d’affirmer la volonté du peuple Kabyle d’aller vers son Indépendance en organisant pendant un an, depuis ce 20 avril 2021 jusqu’au mois d’avril 2022 un référendum sur son Droit à l’Autodétermination et son Droit à disposer de lui-même et de prendre en main son destin.

L’« Algérie » coloniale noyée dans les eaux troubles du déni de la réalité politique Kabyle et de sa volonté d’arracher son Indépendance est appelée à reconnaître qu’il y a désormais un avant colonial et un après 20 avril 2021 qui s’inscrit dans la Libération et l’Indépendance de la Kabylie, factuelle d’abord et juridique ensuite.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 221835 AVR 21