« ALGÉRIE » COLONIALE : DE LA POLITIQUE DE L’HUMILIATION (TUKSA N-SSER) ET DE LA RÉPRESSION CONTRE LES KABYLES. UN AVENIR LOURD DE HAINE CONTRE LA KABYLIE

KABYLIE (SIWEL) — Arrestations arbitraires. Abus de pouvoir. Justice et jugement arbitraires téléphonés. La loi du plus fort. C’est la junte qui commande, qui décide et qui juge. Bienvenue dans la jungle algérienne arabo-islamiste sans loi, la foi est réservée pour l’arnaque et la manipulation.

La liberté d’expression, la liberté d’opinion, ce n’est pas algérien ça et ce n’est même pas répertorié dans le registre des importations algériennes.

Il y a la patate, la poudre de lait accompagnée bientôt de son le litre d’eau, pénurie et rationnement de cet or bleu pillée depuis la Kabylie oblige, il y’a aussi la pièce détachée pour tous les véhicules même industriels et agricoles pourtant inutiles, des serviettes hygiéniques et surtout des couches culottes pour les gérontocrates criminels des Tagarins et d’El-Mouradia mais point de démocratie.

La pays est délité. Ruiné. Cela se voit, se sent, ça schlingue, mais le seul souci de la junte est la Kabylie. De mémoire de vieux et vieilles Kabyles même la France coloniale n’a pas agi ainsi contre des populations civiles pacifiques.
Chaque geste, chaque acte effectué par cette bande de crapules des Tagarins et d’El-Mouradia transpire la haine, le racisme, le mépris de tout ce qui est Kabyle.

Arrogante, imbue de sa pseudo-puissance militaire que le monde tarde à voir à l’épreuve sur le théâtre des opérations en Libye, au Mali ou face au Maroc à qui elle livre une guerre lâche par procuration en armant le Polisario, la bande de brigands au pouvoir se venge de la Kabylie, elle qui lui a opposé un  »Non », un  »Niet » catégorique, pacifique, aux scrutins présidentiel, référendaire et législatif en Kabylie.

Un refus, un défi politique, pacifique, une incitation ferme, loin de toute tentative d’humiliation à son encontre, une position politique intelligente et constructive Kabyle que la junte militaire, despotique et totalitaire, dans un comportement pathologique, refuse et appréhende comme une humiliation à son égard.

Soixante ans de pouvoir absolu, fait de crimes, d’exils forcés, de tortures, de racisme anti-kabyle, de viols et contre toute dissidence politique, ont façonné cette junte arabo-islamiste incapable d’admettre toute opposition politique et à fortiori toute revendication indépendantiste.

La lutte politique et culturelle Kabyle, toutes tendances politiques confondues, suscite la rancœur, la rancune, le ressentiment et finalement la haine incarnée par le racisme anti-Kabyle arabo-islamiste séculaire rendu systémique depuis que cette junte s’est donné un semblant d’« État », aujourd’hui encore à l’état de larve.

Outre le terrorisme judiciaire, les emprisonnements arbitraires, les sanctions administratives et fiscales, la torture et les viols, la junte tombe encore plus bas dans l’indignité, le comportement de voyous et de crapules, loin d’être celui d’un « État » responsable, fut-il colonial, tenu par ses obligations internationales.

La junte se venge de la Kabylie par une politique systématique de l’humiliation (tuksa n-sser) que seul peut lui permettre sa force policière et gendarmesque. Le lot est fait d’insultes, de viol de propriété, de vie privée et d’arrestations violentes méprisantes et dédaigneuses.

Se sentant humiliée par le refus Kabyle de toute votation sur son territoire, la junte révèle qu’elle se sent mise à nu, illégitime, incapable d’initiative et d’imagination politiques.

Impuissante sur le plan politique, elle développe une répression arrogante et humiliante envers, particulièrement, les Kabyles qui résistent à sa dictature.

Elle use de la violence légitime, propre à un État de droit qu’elle n’est pas, pour en abuser. Ainsi avec une autorité indue, écrasante, elle réprime, matraque, humilie et rabaisse les Kabyles à l’image de cette répression devant le palais, plutôt le gourbi d’injustice, de Tizi Wezzu.

Des femmes et des militants, des personnalités politiques Kabyles, des artistes dont l’un parmi eux, un artiste aveugle, des universitaires etc… ont été malmenés, bousculés, réprimés pour être ensuite raflés, embarqués manu militari, jetés dans des paniers à salade comme de vulgaires délinquants ou criminels. La haine politique.

À défaut d’organiser une auto-critique ou une autodénonciation médiatisées dignes des méthodes staliniennes ou Gestapistes, la junte a trouvé la parade « juridique » arbitraire en le contrôle judiciaire, une Épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de tous les opposants arrêtés. Gare aux récalcitrants et aux prochains dissidents. Si les Kabyles, à l’unisson, ne mettent pas un terme à ces abus totalitaires, c’en sera fini de toute activité politique, de rêve de Liberté et de Libération de la Kabylie.

Cette bande de brigands, vise-t-elle à créer un sentiment de honte chez les personnes arrêtées, leurs proches et en somme chez les Kabyles ou voudrait-elle entraîner la Kabylie dans la violence qu’elle ne s’y prendrait autrement, mais c’est en vain.

Résilients et confiants, les Kabyles, avec leur combat politique pacifique et noble sauront dépasser ces blessures portées à leur honneur et dignité, encore une fois de plus bafoués, après les massacres de leurs enfants en 2001. Mal en a pris à cette junte, elle a déjà perdu de fait la Kabylie, peuple et territoire et a insulté l’avenir encore une fois.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 201528 JUIL 21