PARIS (SIWEL) — Samedi dernier, alors que le ministre algérien de la Communication, Hamid Grine se trouvait dans le salon d’honneur avec le chef du protocole de l’ambassade d’Algérie en France, la police française des frontières a sommé le ministre algérien de se soumettre à une fouille corporelle…

Pour rappel, après les ministres de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, et le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, Hamid Grine est le troisième ministre algérien « connu » à avoir fait l’objet d’une fouille corporelle comme un vulgaire contrebandier ou un terroriste potentiel … ce qui n’est évidemment pas très loin de la réalité, l’Etat algérien étant le principal producteur de terrorisme islamiste en Afrique du Nord et au Sahel ; Aqmi et Ansar Dine, pour ne citer que les derniers-nés, sont deux organisation islamiste terroriste de facture algérienne, comme plus personne ne l’ignore.

 

Le lendemain de la troisième humiliation du même genre, le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, « convoque » soi-disant l’ambassadeur de France en Algérie pour protester contre l’humiliation faite à un ministre algérien, et ce pour la troisième fois, par les services de police des frontières françaises.

Or, même si ce lundi, soit 48h après l’incident, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a qualifié la fouille du ministre algérien « d’incident regrettable », ce n’est pas pour autant qu’il présente des excuses officielles et encore moins par la voix du ministre français des affaires étrangères qui a d’autres chats à fouetter en ce moment, notamment avec l’intervention de Poutine en Syrie qui bouleverse tous les calculs de la "coalition contre Daech" …

Les ministres algériens font l’objet d’un traitement à la hauteur de ce qu’ils sont, c’est à dire RIEN, et même moins que rien.

zp,
SIWEL 191855 OCT 15

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