KABYLIE (SIWEL) — Le 18 octobre 1970, Krim Belkacem, le signataire des accords d’Evian, a été retrouvé pendu avec sa propre cravate dans un luxueux hôtel à Francfort en Allemagne, le 18 octobre 1970.

Le président du MAK a affirmé à Siwel que « Krim Belkacem, figure emblématique de la légitimité historique, faisait trembler le clan illégitime d’Oudjda et c’est pour cela qu’il a été assassiné par le régime colonial de Boumediène et Bouteflika. 45 ans après son assassinat, il continue à hanter le régime raciste d’Alger au point où le crime dont il a été victime a été occulté dans le film qui lui a été prétendument consacré ».

« Mais tôt ou tard », ajoute Bouaziz Ait-Chebib, « la vérité éclatera et toute la lumière sera faite sur son assassinat une fois que la Kabylie aura recouvré sa souveraineté ».

 

Contacté par Siwel, le président du MAK a tenu à rendre un vibrant hommage à celui qui fut le lion du Djurjdura, avant que les hyènes ne l’assassinent lâchement dans une chambre d’hôtel en Allemagne.

Bouaziz Ait-Chebib considère que Krim Belkacem était le premier militant kabyliste, « En unifiant la Kabylie dans le cadre de la wilaya III, qu’il a imposé de force face aux oppositions des autres responsables du FLN, dont notamment Mohamed Boudiaf ; en créant le groupe de Tizi-Ouzou pour s’opposer à l’armée des frontières en 1962 ; en étant un des principaux initiateurs du FFS, et en voulant, selon son expression, faire de "la Kabylie la Prusse de l’Algérie" ».

Le président du MAK a souligné que c’était en raison de «l’attachement viscéral» de Krim Belkacem à la Kabylie que «tous les responsables du FLN non kabyles l’accusaient de régionaliste, alors qu’en réalité, il ne faisait que défendre sa kabylité face à leur racisme, à leur arabisme et leur anti-kabylisme».

Le président du MAK a affirmé que « Krim Belkacem, figure emblématique de la légitimité historique faisait trembler le clan illégitime d’Oudjda et c’est pour cela qu’il a été assassiné par le régime colonial de Boumediène et Bouteflika. 45 ans après son assassinat, il continue à hanter le régime raciste d’Alger au point où le crime dont il a été victime a été occulté dans le film qui lui a été prétendument consacré ».

« Mais tôt ou tard », ajoute Bouaziz Ait-Chebib, « la vérité éclatera et toute la lumière sera faite sur son assassinat une fois que la Kabylie aura recouvré sa souveraineté ».

cdb,
SIWEL 182208 OCT 15

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