1ÈRE RÉUNION AU BUREAU DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME : LE MAK ET L’ANAVAD DÉJOUENT LE PLAN MACHIAVÉLIQUE DU RÉGIME ALGÉRIEN AU HAUT-COMMISSARIAT DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU À GENÈVE [1/2]

GENÈVE (SIWEL) – Une délégation du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) et du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) conduite par le président Ferhat Mehenni a été reçue ce jeudi 08 décembre 2022 à deux reprises au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) des Nations unies (ONU) à Genève consécutivement par :

– Le Bureau de la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Mme Fionnuala Ní Aoláin.

– Le Bureau du Chef de la section Moyen-Orient et Afrique du Nord au Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, M. Mohammed A. Alnsour.

Le Président du Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad) et du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, a plaidé la noble et juste Cause kabyle auprès des responsables de ces éminentes institution des Nations unies en les informant des graves atteintes aux droits de l’Homme perpétrées par l’Algérie contre le peuple kabyle en se servant de l’article scélérat 87 bis du code pénal algérien dont les amendements contiennent une définition abusive du « terrorisme ».

La première réunion avec les experts des droits de l’Homme et de la lutte antiterroriste a été planifiée suite à la plainte déposée par le MAK et l’Anavad ayant trait à la classification du MAK par l’Algérie en tant qu’organisation terroriste afin de cesser d’invoquer de fausses accusations de terrorisme pour poursuivre en justice les militant(e)s pacifiques kabyles.

Les membres de la délégation ont eu tour à tour à répondre à plusieurs questions des experts en rapport avec les inculpations d’infractions liées au

terrorisme, notamment au titre de l’article 87 bis, qui comporte la peine de mort et définit le terrorisme de manière vague pour criminaliser le militantisme politique en général et l’autodétermination de la Kabylie en particulier.

La délégation kabyle a saisi l’occasion pour expliquer, décortiquer et déjouer le plan machiavélique du pouvoir colonial algérien depuis la tenue du projet « Zéro kabyle » dans l’Ouest algérien avec la bénédiction des autorités, tentative de génocide du peuple kabyle avec les feux criminels et la gestion politique de la pandémie de Covid-19 jusqu’à la modification du Code Pénal (Article 87 bis) et l’instrumentalisation de la justice ayant conduit aux simulacres de procès dont les verdicts graves allant jusqu’à la condamnation à la peine de mort ont été prononcés.

Les experts des droits humains des Nations unies ont été surpris et choqués en apprenant ce plan machiavélique et la ruse du régime colonial algérien avec l’organisation de procès expédétifs notamment le jugement sciemment bâclé de plus de 150 accusés en 2 jours, ayant abouti à 54 condamnations à morts ainsi qu’à de lourdes peines de prison avec privation de leurs droits civiques et politiques.

Les experts onusiens ont compris les enjeux de toutes ces mascarades judiciaires dont les seuls objectifs sont d’accuser le MAK en toutes circonstances, mais aussi de faire taire la Kabylie et de mettre fin à son combat pacifique pour son indépendance.

Lors de chacune de ces réunions de travail, un dossier riche et complet a été fourni aux deux entités onusiennes.

Un plan d’action a été établi par les deux parties pour travailler ensemble et exhorter le régime colonial algérien à mettre un terme à son plan machiavélique contre la Kabylie et son peuple pacifique.

La vidéo de la 2ème réunion suivra…

SIWEL 082345 DEC 22