Le 14 Juin, la répression et la conscience kabyle (communiqué)
ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
COMMUNIQUE

Encore une fois, le régime voyoucrate colonial algérien s’est distingué par sa sauvagerie et sa brutalité en essayant d’empêcher, par ses milices, la commémoration pacifique du printemps noir par la jeunesse militante et montante du MAK-Anavad, tandis que les partis politiques dont la base arrière se situe en Kabylie se sont terrés dans un mutisme honteux et complice.

Une fois de plus, il a fallu que les leçons de dignité et d’honneur viennent des militantes et des militants du MAK-Anavad. La police coloniale algérienne mérite le Prix Nobel de la lâcheté, à l’image de ce soit-disant « commissaire de police » des Ouadhias qui gifle une jeune militante pour avoir refusé de signer un procès-verbal, ou cette meute de chiens enragés qui s’acharne sur Rachida Ider, présidente de la Coordination régionale Ouest, et Nna Newwara, trainées par terre et rouées de coups. Pour nous, il s’agit là d’une vraie milice, au comportement de voyou, que l’État délinquant algérien a habillée en tenue de police.

La main de Kamel Irachane continue à hanter le régime algérien seize années plus tard. Elle est là pour lui rappeler toute sa sauvagerie avec laquelle sa police et sa gendarmerie ont tiré à balles explosives sur des jeunes épris de liberté et déterminés à l’arracher de leur propre main. Liberté est justement le dernier mot laissé en lettres de sang par Kamel, accompagné de l’empreinte de sa main, alors qu’il agonisait.

Cette scène à elle seule nous révèle l’antagonisme opposant deux mondes différents : le régime Algérie inconscient, entraînant dans toute la population algérienne et une Kabylie consciente jusqu’à la dernière goutte de sang.

C’est cette conscience qui fait que la Kabylie n’oublie pas ses enfants assassinés et mutilés. C’est cette conscience qui fait que les journées qui ont vu la Kabylie saigner sont commémorées chaque année, gravées dans la mémoire collective pour être transmises aux générations ultérieures. C’est cette conscience qui a décidé le MAK-Anavad à faire du 14 juin une date symbolisant la nation kabyle. C’est encore cette conscience kabyle qui a inspiré les jeunes kabyles aujourd’hui, soit 16 années après le Printemps noir, à commémorer le sacrifice des martyrs kabyles.

Gloire aux martyrs Kabyles tombés pour leur liberté,
Longue vie à nos valeureux militants du MAK-Anavad,
Vive la Kabylie libre et indépendante,
L’anavad

SIWEL 151627 Jun 17 UTC

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