Quand la tolérance des autres sert de béquille à l’islamisme

CHRONIQUE (SIWEL) — Croire que le souffle de l’humanité logera un jour dans la tête des arabo-islamistes ou que l’idée du respect de la dignité humaine effleurera un jour leur esprit équivaut pour le scientifique de penser qu’une greffe du cerveau est possible !

Les régimes islamistes sont dirigés par des bandes de criminels qui combinent fouet, esclavage, décapitations et pendaisons en kit de gouvernance avec un rictus d’extase propre aux psychopathes. Les démocraties occidentales le savent mais continuent d’abriter leurs spécimens illuminés et aident toujours leurs sorciers en transes à produire le spectacle de leur haine dans une dégradation déconcertante de la sphère publique.

Face à un Donald Trump, diabolisé pour ses engagements vis-à-vis de son pays qu’il veut protéger de la menace terroriste, les européens se découvrent subitement une sympathie d’une exagération sémantique envers les États islamistes. Les propos du président américain sont durs certes parce que manquant de poésie politique limite hypocrite qui consiste à condamner le terrorisme en ménageant la pensée qui le nourrit, mais force est de constater qu’ils s’élèvent au-dessus des générosités simulées fabriquées pour gagner les batailles commerciales en Afrique et au moyen orient.

Il faut être frappé d’une cécité alarmante pour ne pas comprendre que parmi les migrants qui fuient la misère et la violence se mêlent des mutants qui salivent à l’idée de loger dans un paradis avec le crime comme caution pour être sûr de l’occuper.

Pour mettre en alerte les jeunes musulmans et leur éviter de se voir récupérer par les démons, les médias européens font appel à des anges de grève qui paradoxalement provoquent l’effet contraire. Et là, les États islamistes se payent une tranche. La plaisanterie pousse les télévisions françaises à faire appel au guignol d’imam de Drancy pour parler de ce qu’ils appellent le « vrai Islam », cet olibrius fier à excès, chasseurs de primes et prébendes fait rimer diable et miséricorde et incitent par contraste les jeunes des banlieues à la marginalisation et à la haine, des jeunes pourtant non acquis à l’extrémisme religieux. L’idée de chercher au persil les airs sanctifiés de faux dévots ou l’outrecuidance de faux laïques ne réduira pas la haine, au contraire, elle ne fera que l’accroître.

Dans une France où les prénoms du Hedjaz connaissent un pic dans les maternités, on a accoutumé les arabes au devoir de se montrer majestueux parce que nés musulmans jusqu’à devenir ignominieux, méchants et ridicules. Ils se montrent plus révoltés à la vue d’une nord-africaine non voilée que choqués par la réalité piteuse de leurs pays d’origines : échecs nationaux continuels, guerres intestines, arrestations pour délit d’opinion, génocides, coercitions sans adjectifs, harcèlements réciproques et corruption tout azimut sur un fond de misère sociale. Ils sont sourds à la déchéance de leur « Ouma » réduite à une survivance pitoyable des plus rétrogrades car rien n’éveille un esprit fermé par la religion. Ils dévisagent avec aplomb -dans des pays qui ne sont pas les leurs- ceux qui ne partagent pas leur religion dont ils font une nationalité.

Les voilà maintenant qu’ils se considèrent super puissants parce que les failles de la démocratie occidentale leur permettent des rassemblements aux bourdonnements haineux à Londres, à Paris, à Oslo ou à Munich. L’islamiste est passé maître dans l’art de profiter de la générosité de l’hôte qui l’héberge pour le dominer ensuite. À Hambourg et dans la capitale vaudoise ils ont imposé l’appel à la prière par la voix d’un muezzin. Ils ont hissé la langue arabe au même degré de sacralité que le Coran. Ils doivent donc arabiser l’humanité entière pour l’obliger à leur idée de la religion, à leur système d’idées, à leur morale de conduite sans le mérite de la moindre réflexion.

L’histoire nous enseigne que la tolérance à leur égard sous prétexte des hautes vertus de la démocratie et de la liberté d’expression construit leur passerelle idéologique vers la violence.

Face à eux, tout discours est creux, toutes les prières sont vaines, toute action pacifique à leur égard est signe de faiblesse, voire synonyme de veulerie à égale distance de la lâcheté.

Tous les États islamistes se sont aiguisés en bretelles de soutien au Daesh. Il n’y a que dans leur culture où le crime se justifie comme une profession de foi. Il n’y a que dans leur culture où traîne la facilité impérieuse à produire, protéger, épauler, ravitailler et armer des suppôts de Satan… à la gloire de Dieu !

Djaffar Benmesbah
SIWEL 052030 FEV 17

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